Nouvelles Luyckx

La relève (assurée) chez Luyckx

23.08.2023

La relève (assurée) chez Luyckx

« C’était mieux avant », « la nouvelle génération ne sait plus ce que c’est de travailler », « ils sont pourris gâtés » et bien d’autres encore de ces clichés ne profitent pas toujours à l’image des jeunes collaborateurs auprès des entreprises. Qu’en est-il de la jeune génération chez Luyckx ? Sont-ils différents dans la vie et au travail ou n’y a-t-il en réalité aucun fossé générationnel ? Ou peut-être est-ce tout simplement encore mieux aujourd’hui ?

Nous avons interrogé quelques jeunes dans la vingtaine, Elias Dauwe, Mathias Goris, Matthias Gorremans, Elias Van Hove et Laurens Willemen et nous leur avons tout simplement posé la question.


Les clichés sont-ils exacts ?

Elias D : Je pense qu’ils le sont en partie. Quand je regarde autour de moi, je vois quand même pas mal de gens qui sont moins passionnés.

Mathias G : Dire que c’était mieux avant est vraiment un cliché, selon moi. Peut-être que nous aussi, nous le dirons un jour. Un mix équilibré entre jeunes et moins jeunes est idéal. Nous apprenons aux côtés l’ancienne génération et nous apportons un renouveau dont les aînés peuvent tirer des enseignements.

Elias VH : Je rejoins ce qu’Elias a dit. Les jeunes dans la vingtaine de mon entourage direct ne sont pas tous aussi motivés à tout donner. Ils veulent parfois gagner de l’argent facilement.


Comment se fait-il que vous ne soyez pas comme cela ?

Elias D : Je pense que nous avons acquis cette mentalité pragmatique assez tôt grâce à nos formations pratiques.

Matthias : C’est dans notre nature, dirons-nous.

Mathias G : Peut-être est-ce aussi notre mentalité campinoise ?


Comment êtes-vous en réalité entré en contact avec Luyckx ?

Elias VH : J’ai été engagé par Luyckx directement en sortant de l’école.

Elias D : Mon collègue Elias VH m’a convaincu de le rejoindre.

Elias VH : J’ai fait un peu de publicité, tout simplement ! Quand on est content de l’endroit où on travaille, on en parle.

Elias D : J’ai suivi ma passion et chez Luyckx, j’ai eu l’opportunité d’apprendre le métier. J’adore réparer des camions-grues. Détecter les problèmes, chercher des solutions et ensuite faire en sorte que tout rentre dans l’ordre.

Elias VH : Pendant mon temps libre, je travaille sur des voitures anciennes et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de gens qui travaillaient ici. Quand une place s’est libérée, je n’ai pas hésité.

Elias D aan het werk als technieker autolaadkranen en containersystemen.


Se débrouiller, saisir les opportunités, apprendre

Vous souvenez-vous encore de votre premier jour chez Luyckx ? Comment c’était ?

Matthias : Cela n’a pas été de tout repos. J’ai postulé pour une fonction de magasinier. J’étais au travail depuis une heure qu’on m’envoyait déjà faire une livraison. « Tiens, voilà la clé », m’a-t-on dit. Je n’ai plus jamais fait autre chose. J’en suis toujours très reconnaissant à Luyckx. Je n’avais en effet aucune expérience et je venais tout juste de décrocher mon permis de conduire…

Laurens : Mon premier jour n’a pas été aussi spécial, car j’ai enchaîné directement après mon job de vacances. Enfin, on m’a quand même donné mon propre bureau.

Matthias komt op mooie plekjes tijdens zijn ritten.


Que recherchez-vous en fait chez un employeur ?

Elias D : Pour moi, c’est la satisfaction du travail accompli. Pouvoir être fier et avoir pu aider un client. Chez Luyckx, on a la possibilité de travailler de manière autonome. On dispose de beaucoup de liberté individuelle. Et je trouve cela très important.

Laurens : On nous laisse nous débrouiller en partie. On peut prendre des initiatives, mais on peut aussi poser des questions si on ne sait pas.

Mathias G : Je trouve important d’avoir des opportunités d’évoluer. Il faut évidemment savoir les saisir, mais Luyckx nous y encourage et je trouve ça super.

Elias VH : Que mon travail soit apprécié par l’employeur. En tant que technicien de service, je suis aussi beaucoup en contact avec les clients. La reconnaissance que les clients nous témoignent quand on parvient à résoudre un problème est aussi très motivante.

Matthias : Je rejoins Elias à 100 % sur ce point. Aider quelqu’un qui en a besoin, car c’est ce qu’on fait souvent. Cela procure une énorme satisfaction. En plus, j’habite tout près, c’est un environnement vert, une chouette ambiance de travail…

Laurens : J’ai moins de contacts avec les clients. J’ai été engagé pour optimiser l’investissement dans le robot de soudure. Il s’agit de la première robotisation dont Luyckx s’occupera dans le nouveau bâtiment. Voir évoluer un tel projet de A à Z et le mener à terme surtout me procure un agréable sentiment. Et le fait d’apprendre tous les jours est aussi un moteur pour moi.


Luyckx investit-elle également dans la formation ?

Elias VH : Chaque fois qu’une nouvelle machine arrive sur le marché, on suit une formation. On nous explique en détail les nouvelles technologies dont elle est équipée.

Mathias G : Nous restons au fait des nouveautés. C’est indispensable.


Luyckx vit avec son temps

La culture d’entreprise a-t-elle aussi guidé votre choix ?

Elias D : Oui, certainement ! Nous travaillons ici dans une véritable entreprise familiale. Tout le monde se dit encore « Bonjour ! Comment s’est passé ton week-end ? » J’apprécie cette ambiance conviviale.

Elias VH : Ici, on n’est pas des numéros. C’est une entreprise très humaine.

Mathias G : Tous les derniers vendredis du mois, nous allons boire un verre tous ensemble après le travail.

Elias VH : Et on ne parle pas uniquement travail. Il y a aussi régulièrement des fêtes et là, on constate qu’on s’intéresse vraiment à nous.


Ces dernières années, Luyckx a aussi beaucoup investi dans les infrastructures : nouvelles salles de réunion, cantine, douches, soupe et fruits gratuits le midi, tables de pique-nique à l’extérieur… Est-ce important pour vous ?

Laurens : Oui, quand même. Un environnement de travail agréable est un grand plus. Mais Luyckx a également beaucoup investi dans les nouvelles technologies. Et ça attire beaucoup les jeunes, enfin, notre génération.

Elias VH : Le matériel avec lequel nous travaillons est aussi toujours en parfait état de marche. Cela rend le travail agréable. On travaille également avec nos propres outils. Et si l’un d’eux est cassé, il est immédiatement remplacé.


« Show »

Y a-t-il d’autres choses qui ont influencé votre choix en faveur de Luyckx ?

Matthias : Luyckx vit avec son temps, c’est une entreprise visionnaire et innovante. L’envie de faire partie de l’aventure a certainement aussi guidé mon choix.

Mathias G : Nous sommes en constante évolution. L’entreprise change et se renouvelle en permanence, au propre comme au figuré.

Elias D : Cela procure en effet un sentiment agréable. Quand vous voyez ce que nous sommes en train de réaliser avec le nouveau bâtiment... Les machines qui ont été achetées pour le faire sont vraiment à la pointe de la technologie, le top du top. Ça avance bien.

Mathias G : Nous sommes parfois vraiment des entrepreneurs au sein d’une entreprise.

Matthias : Avec son lot de responsabilités.


Vous avez tous la vingtaine, comment gérez-vous cela ?

Mathias G : On ne s’arrête pas à cela. Ici, on ne s’intéresse en fait pas à l’âge, mais bien à ce qu’on est capable de faire et à ce qu’on est disposé à faire.

Laurens : Je serai bientôt responsable du tout nouveau robot de soudure dans le nouveau bâtiment. C’est le plus grand de Belgique, peut-être même d’Europe. Je sors tout juste de l’école et on me confie cette responsabilité. C’est vraiment génial. Je vais pouvoir faire mes preuves et ça me motive de pouvoir apporter mon aide.

Mathias G : C’est aussi pour le show à vrai dire. Quand je montre une grue comme celle-ci avec laquelle nous travaillons à mes amis, ils restent tous bouche bée. C’est aussi ce qui fait l’attrait de l’entreprise, selon moi. Ces machines spéciales m’attirent.

Elias VH : Ici, on travaille sur des machines uniques. C’est ce qui me plaît le plus. La mécanique automobile ne m’intéresse pas. En revanche, ces grandes machines complexes me passionnent.


Une bouteille de trappiste

Laurens : Je suis venu bavarder ici il y a six ans. Les valeurs de l’entreprise (détermination, passion et personnalité) et l’ambiance m’ont tout de suite plu. À l’époque, j’ai aussitôt pensé à demander à faire mon stage ici. Surtout cette détermination, cet engagement... Tout le monde ici œuvre dans la même direction et pense de la même manière. Et tout le monde est là pour les autres. C’est très particulier.

Elias D : C’est vrai. Il y a toujours quelqu’un pour aider en cas de besoin.

Mathias G : J’en ai encore un exemple très concret à l’esprit. L’année dernière, nous avions ici un chauffeur de camion avec un problème. Il n’a pas fallu longtemps pour que les collègues arrivent de toutes parts pour aider à analyser le problème. Aux alentours de 20 h, nous avions résolu le problème et le chauffeur a pu reprendre la route. Nous continuons jusqu’à ce que tout soit rentré dans l’ordre, les heures qui passent n’ont plus aucune importance. La motivation est très présente. Et après, Jos Luyckx est venu avec une bouteille de trappiste pour chacun. C’est ce qui caractérise l’entreprise. Ce n’était pas nécessaire, mais c’est un beau geste. Luyckx est toujours très reconnaissant.

Laurens : En fait, on ne regarde jamais notre montre. C’est la passion du métier.

Elias D : On pourrait croire qu’on n’arrête jamais. Ce n’est pas non plus le cas. L’entreprise veille à ce que nous puissions prendre suffisamment de repos. Cet équilibre est respecté.

Elias VH : Nous avons également des horaires flexibles. Mais avant tout, nous prenons plaisir à faire notre travail, c’est cela qui compte.

Et comme s’il en avait été convenu ainsi, un collègue passe la porte. « Désolé pour le dérangement, les gars. Elias, tu as encore le temps de passer voir un client à Olen ? » (Il est 16 h 30) Elias, sans broncher : « oui, c’est bon ». Le collègue part, tout le monde se regarde et rit.

Matthias : Eh oui, c’est comme ça que ça marche. Mais comme vous pouvez le voir, on nous le demande, on ne nous l’impose pas. C’est ça qui est bien.


Luyckx a-t-il répondu à vos attentes ?

Matthias : Je fais quelque chose de complètement différent de ce pour quoi j’ai postulé initialement, mais j’en suis ravi. On examine toujours avec nous où on convient le mieux et où on se sent le plus heureux.

Laurens : Alors que ça faisait deux mois que je travaillais ici, on a discuté avec moi pour voir où se situaient mes points forts et mes points faibles et quelles étaient mes ambitions… J’ai également pu expliquer dans quel domaine j’aimerais me perfectionner et dans quoi l’entreprise pourrait investir plus de temps. On écoute vraiment ce que nous disons et, dans la mesure du possible, on en tient compte. C’est très chouette.

Elias VH : Il y a des évaluations régulières. Je trouve que c’est important de pouvoir dire ce qu’on a sur le cœur. Ce qui va bien et/ou ce qui ne va pas.

Mathias G : C’est quelque chose de très positif. On vous demande vraiment ce qui vous donne de l’énergie. Cela profite à tout le monde, à vous comme à l’entreprise. Une communication très ouverte.


Jos compte ses moutons !

Et comment est le contact avec les gérants ?

Elias D : Très bon. Chaque matin, on voit Jos se promener dans le hall…

Mathias G : … enfin, plutôt sprinter ! (Tout le monde rit)

Elias VH : Marcher d’un bon pas, dirons-nous !

Mathias G : Il est très impliqué. Jos vient toujours voir ce qu’on fait, si tout se passe bien.

Elias D : Il doit compter ses moutons, comme on dit toujours.

Mathias G : C’est le cas de toute la famille d’ailleurs, personne ne vit dans une tour d’ivoire. Bien au contraire ! Si quelque chose ne va pas, on peut toujours aller voir les collaborateurs. Leurs portes sont toujours ouvertes.


Vous êtes la nouvelle génération. Est-ce parfois difficile avec les collaborateurs plus anciens ?

Elias D : En réalité, non. Je pense que c’est une question de respect. On ne peut pas penser qu’on sait déjà tout. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux et eux de nous. Il faut être ouvert.

Mathias G : Ici, les connaissances se partagent. Poser des questions permet non seulement d’apprendre, mais aussi de travailler beaucoup plus rapidement et plus efficacement.

Laurens : Quand je dois enregistrer et mesurer quelque chose dans l’atelier, par exemple, il m’arrive de demander par où je dois commencer. Les collaborateurs de l’« ancienne » génération ont parfois des astuces et conseils très pratiques, auxquels je n’aurais jamais pensé. Inversement, nous avons aussi des choses à leur apprendre sur les nouveaux logiciels. Ils les connaissent aussi, mais nous connaissons souvent de nouvelles applications que nous avons appris à utiliser à l’école. Cela va dans les deux sens.

Elias D : S’ils voient qu’on veut apprendre, ils sont tous prêts à nous aider.

Matthias : Tout à fait.


Envie !

À une époque où tout le monde passe d’un job à l’autre, comment voyez-vous votre carrière ici ?

Mathias G : Je constate en effet que beaucoup de mes amis changent régulièrement d’employeur. Pour être honnête, je n’y ai encore jamais réfléchi. Je suis bien ici.

Elias D : Moi non plus. Je ne saurais pas non plus où aller. Si on est bien, on ne cherche pas plus loin.

Mathias G : L’ambiance ici est bonne. Ici, on peut aussi rigoler, vous comprenez ? Et ce ne sont pas les possibilités de carrière qui manquent.

Elias VH : J’ai commencé comme technicien à l’atelier. Quand un poste de technicien de service sur le terrain s’est libéré, j’ai posé ma candidature. C’était ce que je voulais faire. Je suis très content d’y être déjà arrivé, d’avoir pu progresser aussi rapidement.

Matthias : Un jeune qui prend la route avec un si gros camion…

Elias VH : C’est sympa, hein. Non, je resterai ici jusqu’à ma pension si c’est possible. Je le pense sincèrement. Je l’ai aussi déjà dit chez moi.

Laurens : L’important est que les collaborateurs voient qu’on s’investit et qu’on veut vraiment y arriver. Et ils l’ont vite vu chez Luyckx. Peu importe si on se trompe quelques fois, l’important, c’est d’avoir la volonté.

Elias VH met zijn camion.


D’où vous vient votre passion pour la technique en fait ?

Elias VH : Ça commence avec une mobylette. Elle roule d’abord à 50 et puis à 80.

Mathias G : Si on met des Playmobil et des Lego devant vous et que vous choisissez les Lego, vous finirez chez Luyckx, c’est aussi simple que ça ! (Tout le monde rit)


Quelles sont vos ambitions ?

Mathias G : Je veux surtout continuer à avoir l’envie de faire mon travail comme aujourd’hui. Je veux avoir envie de me lever tous les matins pour aller travailler.

(Tout le monde acquiesce)

Laurens : Je laisse les choses suivre leur cours. Dire que c’est une question d’envie résume en effet bien les choses.

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